VI. Rendez-vous spatiaux et missions orbitales

 

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    Après la conquête de la Lune, les états Unis comme l’union soviétique adoptent un nouvel objectif: installer autour de la terre des stations orbitales, c’est à dire des modules pressurisés à la fois servant d’habitat et de laboratoire de recherche.

    VI-mir.jpg (13161 octets)Les Soviétiques lancent successivement, entre 1971 et 1982, sept stations orbitales de types Saliout, à bord desquelles se succèdent des équipages accomplissant des vols cosmiques de plus en plus longs. La station Mir prend le relais en 1986. Dix ans plus tard, elle comprend cinq modules, ce sont des vaisseaux Soyouz qui accomplissent les aller et retour entre la terre et la station qui fonctionna jusqu’en 1999.

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La station MIR

 

La navette spatiale arrimée

à la station MIR

 

 

 

     Les Américains, pour leur part, font voler une station spatiale expérimentale, Skylab, en1973 et 1974. Mais, après trois missions très réussies, ils renoncent à ce programme et se concentrent sur la construction d’un nouveau véhicule de transport spatial: la Navette. Celle-ci a pour but de faciliter les voyages spatiaux et d’en réduire le coût (en effet, elle sera réutilisable plusieurs fois). Elle effectue son premier vol le 12 avril 1981. Dans une phase intermédiaire, entre 1981 et 1997, elle sert à la fois de véhicule de transport et d’embryon de station orbitale: elle peut emmener jusqu'à dix astronautes dans l’espace et un laboratoire pressurisé, le Spacelab, construit par l’ESA (Agence spatiale européenne ), peut être placé dans la soute.

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Le Skylab en orbite autour de la Terre

        La navette devrait servir à la construction et à la desserte en orbite de la grande station spatiale appelée Alpha, que les Etats Unis réalisent avec plusieurs partenaires internationaux: l’Europe, le Canada, le Japon, la Russie. Le projet Alpha, aujourd'hui appelé ISS( Station Spatiale Internationale), est le plus grand programme de coopération technique jamais entrepris dans le monde.

    Le caractère international de la station Alpha illustre une des plus grandes tendances de l’espace après la fin de la guerre froide et de la disparition de l’union soviétique. Les grands programmes spatiaux, qu’il s’agisse d’expériences scientifiques ou de vols habités, sont de plus en plus internationaux. La compétition laisse la place à la collaboration.

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La navette Atlantis se posant

La navette Discoverie juste avant son décollage

    Cette évolution est possible parce que, aux cotés des Etats Unis et de la Russie, d’autres pays sont devenus des puissances spatiales, l'Europe notamment.Cette dernière, grâce à l’ESA (Agence Spatiale Européenne), conduit aujourd'hui des programmes qui se situent au plus haut niveau mondial, notamment en matière de recherche scientifique et de lanceurs. Au sein de l’Europe, la France joue un rôle moteur, grâce aux activités de son agence spatiale nationale, le CNES. Elle est à l'origine de la création d'ArianeEspace, la société qui exploite Ariane, devenue aujourd'hui le premier lanceur commercial mondial (60% du marché du lancement des satellites).

    Une autre puissance spatiale émergente, le Japon. Il développe fortement ses activités dans tous les domaines de l’espace: le lancement (fusée H-2), l’observation de la terre, les télécommunications et bien sûr les vols habités grâce à sa participation au programme Alpha. Le Canada excelle dans le domaine de la robotique spatiale et dans l’observation de la terre (satellite Radasat). La Chine dispose surtout d’une bonne technologie dans le secteur des lanceurs (fusée Longue Marche). L’Inde, enfin, possède une large gamme de compétences, incluant aussi bien les lanceurs que les satellites de télédétection (5sattelites IRS) et de télécommunication (filière Insat).

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Satellite de navigation Nimbus Satellite météo GOES-C

 

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