V-sigleapollo11.jpg (14851 octets)

V. La conquête de la Lune: de Gemini à Apollo

V-Premierpas.jpg (30857 octets)
Symbole de la mission Apollo 11

Trace du premier pas humain sur le sol lunaire

   

bouton-Home.jpg (1903 octets)

bouton-Sommaire.jpg (1628 octets)

bouton-Chap4.jpg (2133 octets)

bouton-Chap6 A.jpg (2705 octets)

Au début des années 60, alors que John Fitzgerald Kennedy vient d’être élu président des États Unis, son pays se sent dominé par une l’URSS qui a su domestiquer le cosmos très rapidement. Leur seul salut pour rester la nation la plus puissante au niveau technologique est de poursuivre l’exploration spatiale et de s’attaquer à la Lune... La mission Apollo vient d’être créée. Mais de nombreux problèmes et manques d’expériences technologiques ne permettent pas un vol habité vers la Lune, avec alunissage, avant la fin de la décennie. Les vols de préparations porteront donc le nom de Gemini.

 

  La fusée Saturn 5 sur son pas de tir
V-Saturn5.jpg (8054 octets)    Les ingénieurs américains émettent trois hypothèses quant au déroulement du vol entre les deux astres, mais les deux premières ne sont pas retenues car elles semblent trop risquées et peu viables. La troisième consiste à envoyer un véhicule unique de lancement, Saturn V qui est une très grande fusée dont la puissance permet de lancer le vaisseau Apollo, de près de 50 tonnes, avec trois hommes à bord, sur une trajectoire menant vers la Lune. Un peu plus de deux jours plus tard, alors que le vaisseau approche de la Lune, les réacteurs du vaisseau se mettent en route et le place sur orbite autour du satellite (les réacteurs ne servent pas durant le voyage entre la Terre et la Lune car la vitesse et la direction nécessaires pour franchir les 384 000 km sont données par le lanceur: la vitesse reste constante car le déplacement s’effectue dans le vide de l’espace où il n’y a pas de frottement, cette constante est donc due à l’inertie de la fusée). Puis, le module lunaire (L.M) se sépare du module principal avec à son bord deux hommes qui pilotent le L.M vers la surface de la Lune, tandis que le troisième astronaute tourne autour de l’astre dans l’élément du vaisseau restant, appelé module de commande: il a surtout un rôle logistique. Le L.M ralentit sa vitesseV-LMascendant.jpg (6104 octets) à l’aide de micro fusées. Vingt-quatre heures plus tard, après avoir fait des observations scientifiques et récolté des échantillons géologiques, la partie supérieure du L.M décolle, laissant, pour des raisons de poids, le socle du module. Une partie importante du voyage se joue à ce moment: Le L.M et le module de commande doivent s’arrimer ensemble pour permettre le transfert des astronautes, ainsi que du matériel scientifique et des échantillons à l’intérieur du module resté en orbite. Une fois ceci terminé, le L.M est largué pour limiter le poids, et le retour peut commencer. Il faut emprunter un itinéraire très précis de quelques kilomètres de large qui permet de rejoindre la Terre en utilisant le moins d’énergie possible, il permet également d’aborder la planète bleue avec un bon angle, si il est trop aigu, le vaisseau rebondit contre l’atmosphère pour se perdre dans l’univers, et si il est trop obtu, le vaisseau se disloque dans l’atmosphère.

Le module lunaire en phase ascendante


Le premier homme à sortir dans l’espace n’est pourtant pas américain, c’est le Russe Leonov. Le 18 mars 65, un homme vole dans le vide pour la première fois, relié à son vaisseau simplement par un mince cordon ombilical qui lui permet de respirer. Ceci représente la dernière grande première soviétique. Les Russes, pour devancer une dernière fois la NASA, ont modifié leur vieille capsule spatiale, d'une place, en vaisseau permettant une sortie dans l’espace au détriment de la sécurité des cosmonautes. Dès lors, les Américains prennent en main l’exploration de l’espace et plus particulièrement celle de la Lune.


Les vols de Gemini 3 à Gemini 5 permettent à la NASA de dépasser définitivement les Soviétiques, en réussissant à faire trois tours de la Terre pour Gemini 4 et à vivre quatre jours dans l’espace pour Gemini 5. Les sept missions suivantes visent à perfectionner le système du rendez-vous spatial entre deux modules: le programme Gemini qui s’achève en 66 est un vrai succès qui permet de totaliser plus de dix expériences en vingt mois ainsi que 2000 heures de vol orbital.

 

gemini.jpg (32480 octets)

gemini8.jpg (8002 octets)

Cabine Gemini équipée de deux Amerrissage de la cabine


Pendant ce temps, Russes et Américains décident d’envoyer des sondes sur la Lune pour étudier sa composition et prendre des photos de sa surface. Les programmes américains Ranger et Surveyor ainsi que les nouvelles sondes soviétiques Luna permettent de mieux connaître notre satellite (sa surface est composée de silice, comme notre manteau continental). Désormais, l’homme peut s’y poser.


Les missions Apollo débutent en 67, mais malheureusement, lors des derniers préparatifs du premier lancement, un incendie se propage dans la cabine et tue les trois membres de l’équipage. Cet incident révèle quelques problèmes concernant la forte combustibilité des matériaux intérieurs de la cabine dans le milieu présent d’oxygène pur. Les futurs cabines sont alors modifier pour de manière à être plus sures. Trois vols inhabités s’effectuent pendant cette période avec le lanceur Saturn V. La fusée est fiable, et démontre ses capacités de lanceur puissant.


Les astronautes d’Apollo 7 passent 11 jours en orbite autour de la Terre et vérifient le fonctionnement du module de commande en octobre 68. Un mois plus tard, Apollo 8 après avoir été mis sur orbite terrestre, rejoint la Lune, se place en orbite autour d’elle et revient sur Terre sans dommage. Pour la première des hommes se sont approchés à quelques centaines de kilomètres de la Lune, et des images de cet exploit sont retransmises à la télévision. La décision de ce vol fut prise alors que les Soviétiques prévoyaient une mission identique après un programme Soyouz (ressemblant à Gemini, mais en moins technique) réussi.


Les vols Apollo 9 et 10 ne servent alors qu’à parfaire les préparatifs du vol final d’Apollo 11. Le premier test le vaisseau au complet avec son module lunaire autour de la Terre, le suivant répètent les manœuvres d’alunissages lors d’un voyage vers la Lune et leur LM ne s’approche qu’à 15 km de sa surface.

 

3asronautres.jpg (28714 octets)

Neil Amstrong Armstrong

Edwin Aldrin

Michael Collins


V-Neil-descente.jpg (60781 octets)    Le 16 juillet 1969, la fusée Saturn V décolle avec à son bord Neil Armstrong, Edwin Aldrin et Michael Collins. Après deux jours et demi de voyage et une descente vers la Lune avec le module lunaire, ils se posent dans La Mer de la Tranquillité le 20 juillet. Le 21, à 3h56mn20s, Neil Armstrong marche sur la Lune!« C’est un petit pas pour l’homme, un pas de géant pour l’humanité! », s'exclama-t-il. Rejoint par Aldrin, ils prélèvent 21 kg de roches et déploient divers instruments. La suite du voyage se déroule sans aucun problème, et la capsule Apollo 11 amerrit le 24 juillet dans l’océan Pacifique. La plus grande aventure scientifique vient alors d’aboutir. Mais le programme continue avec cinq autres vols en direction de la Lune qui atterrissant à divers endroits de la Lune. Des petits changements ont cependant lieu: les astronautes d’Apollo 14 sont munis d’une petite brouette pour transporter les échantillons, ceux d’Apollo 15 utilisent une Jeep de 200 kg, et Apollo 17 amène vers la Lune un géologue.

 

Aldrin descend du LM quelques
instant après Armstrong

La conquête de la Lune a ouvert la voie à l’exploration du monde qui nous entoure. Mieux connaître l’univers, c’est comprendre nos origines et notre futur.

 

V-jeep.jpg (10736 octets) V-apollo17.jpg (15671 octets) V-apollo15.jpg (46794 octets)

Jeep lunaire de la mission Apollo 15

Mission Apollo 17

Mission Apollo 15

 

véhicule.jpg (54485 octets)

module2.jpg (82386 octets)

travail sur lune( loin).jpg (15295 octets)
Module et jeep lunaire de la mission Apollo 15

Mission Apollo 15

Travail sur le sol lunaire

Cliquer sur l'image pour agrandir la jeep et l'astronaute

 

schema du vol apollo17.jpg (44637 octets) neils2.jpg (67443 octets)
Schéma montrant le vol complet de la mission Apollo 17, la dernière du programme (1972)

Neil Armstrong    


fuséeapollo.jpg (52058 octets) satunr5pourApollo11.jpg (12969 octets) neils4.jpg (52865 octets)
Schéma des différentes parties de Saturn 5

Cliquer pour agrandir

Décollage de la mission Apollo 11

Neil Armstrong

 

 

bouton-Home.jpg (1903 octets)

bouton-Sommaire.jpg (1628 octets)

bouton-Chap4.jpg (2133 octets)

bouton-Chap6 A.jpg (2705 octets)